Relocalisation en France de la marque de chaussure de sécurité Jallatte

Relocalisation en France de la marque de chaussure de sécurité Jallatte

Jallatte a réinstallé une partie de sa production à son ancien local de Saint-Hippolyte-du-Fort. Objectif, faire la promotion de la marque à travers de nouveaux modèles de chaussures de sécurité d’un tout autre design et regagner des suffrages dans la localité des Cévennes gardoises. Il faut dire que, depuis sa création, la célèbre firme a toujours été victime de délocalisations ; raison pour nous de faire un briefing du parcours de ce fabriquant de chaussure de sécurité qui porte le nom de Jallatte.

La nouvelle a été acclamée un peu de partout. La firme Jallatte a pris la résolution de réinstaller une partie de son secteur de production dans les locaux qu’elle avait lors de sa création à Saint-Hyppolyte-du-Fort. Une relocalisation en France qui ne lui coûtera pas moins de 150 000 €. Il semble que c’est la dernière partie, mais certainement la plus glorieuse, d’une perpétuelle histoire jalonnée de tragédies et de drames dans le secteur de la chaussure de sécurité légère.

De huit cents, en 1970, à seulement soixante-sept employés maintenant

De son vrai nom Pierre Jallatte, le fondateur de la célèbre firme de basket de sécurité est premièrement un homme au caractère rugueux, mais qui est très charitable. Ancien membre de la résistance, Jallatte prend les rênes de la firme de sa famille de Galoches et met en place les souliers de sécurité de cuir et de fer. Au cours de ses 30 ans de gloire, Jallatte se muera en une véritable icône de la firme cévenole. Il a alors, à ce moment-là, 800 employés qui œuvrent dans les locaux de son entreprise à Saint-Hippolyte et à Alès.

Dans la décennie de 1980-1990, un fond de pension se procure l’entreprise et c’est à partir de là que la firme commence à être contrainte de se délocaliser. C’est également le commencement d’une rude lutte des employés pour conserver les locaux de leur entreprise. Grève et menace du PDG ne changeront rien. En 2007, c’est la catastrophe ! La branche d’Alès est close. Le nombre d’employés est diminué de 285 et la firme est déplacée vers la Tunisie. Un mois plus tard, Pierre Jallatte se donne la mort ; ce qui sonne, dans la douleur, le glas de la firme.

L’entreprise semble renaître de ses cendres

Six programmes sociaux et moult réductions de personnel après, la petite et moyenne entreprise est revendue en 2013 au Groupe industriel italien Franco Uzzeni. L’entreprise a donc déplacé la majorité de sa production localisée en territoire tunisien.

4 années après, alors que la firme a réussi à doubler son rendement qui était de 21 millions en 2017, celle-ci vient de prendre la résolution de restituer une partie de ses usines dans le siège d’origine. Mais on n’évoque pas encore la question de la création de nouveaux postes. Il est tout d’abord question de conserver les postes permanents qui y étaient déjà et de faire la promotion de sa nouvelle gamme de chaussures de sécurité pour homme. Le reste viendra certainement après.