La toiture végétalisée : bonne ou mauvaise idée ?

La toiture végétalisée : bonne ou mauvaise idée ?

Vous envisagez d’adopter une toiture végétalisée ? Il est difficile de résister à ses charmes. Un toit végétal métamorphose le paysage urbain en créant un îlot de nature au milieu du béton. Sa vue calme et apaise les habitants. Mais ses avantages vont au-delà des considérations esthétiques.

Bénéfique pour votre bien-être et votre portefeuille, ce type de construction implique cependant un investissement de départ conséquent et impose certaines précautions. Une toiture végétale ou un toit végétal ou bien encore un toit vert s’adapte à toutes les habitations. Si vous résidez dans une maison, la végétation remplace les tuiles, la tôle ou bien encore le bois traditionnel. Mais ce mode de construction s’avère également très prisé en ville, au sommet des immeubles, sur les toits-terrasses et les penthouses d’appartements.

Le saviez-vous ? L’idée de couvrir sa toiture de végétal n’a rien d’une innovation. Les Vikings couvraient déjà leurs maisons de verdure pour se protéger du froid.

Toiture végétalisée : une brillante idée !

La mise en place d’une toiture végétalisée présente une multitude davantage pour le commanditaire (propriétaire, institution, société privée), comme pour l’entourage immédiat (résidents ou salariés du bâtiment) à court et à long terme.

Le fait de vivre ou de travailler sous une toiture végétale permet avant tout de mieux respirer : les plantes absorbent l’humidité, les pollens et tous les types de pollution de l’air. Elles réduisent les risques d’allergies et de maladies respiratoires. En retour, l’immeuble produit moins de Co2, pour préserver notre planète. Là-haut, la biodiversité, qui avait disparu, peut revivre et prospérer.

L’eau de pluie contient, dans certaines régions, des métaux lourds. Lorsque l’eau est filtrée par la plante avant de rejoindre les égouts au sol, elle est purifiée.

La végétation offre une couverture sonore et thermique qui se traduit par de réelles économies d’énergies souligne Omega Etanchéité. Pour les habitations qui se situent à proximité des aéroports, par exemple, le bruit ambiant devient nettement plus calme à l’intérieur. L’hiver, elle fait gagner quelques degrés et réaliser des économies de chauffage. L’été, elle réduit la température de l’air de manière conséquente et diminue l’usage de la climatisation. Le toit-végétal améliore sensiblement le bien-être des occupants.

La plupart des toitures se composent d’un isolant, le bitume, un matériau qui souffre au contact des rayons UV, des intempéries ainsi que des variations de température. D’un point de vue technique aussi, la toiture végétalisée s’avère utile pour rendre la structure du bâtiment plus étanche, plus durable et plus solide. Les plantes constituent une barrière infranchissable contre les rayons du soleil qui font de gros dégâts au fil du temps, sur les matériaux imperméabilisants.

Toiture végétalisée : attention aux pièges

Avant de sauter le pas vers un toit végétal, il convient de prendre en compte certaines contraintes. Un particulier n’est pas en mesure de planter seul de la végétation sur son toit. Vous devez avant tout vous assurer d’avoir un accès au toit en permanence afin de réaliser l’entretien. Cette opération est réservée à un professionnel, capable d’étudier les problématiques de terrain (pente, étanchéité, poids, etc.). Son installation requiert un coût supérieur à celui d’une toiture classique en tuile en particulier en cas de pente importante. Dans les régions fortement ensoleillées, il faut inclure l’arrosage des plantes en été dans le budget total de la toiture.

Bon à savoir : à l’heure actuelle, l’État français ne prévoit aucune aide spécifique pour l’installation d’une toiture végétalisée.