Aménager un potager dans son jardin pour mieux consommer

Aménager un potager dans son jardin pour mieux consommer

Le printemps est déjà là, c’est la saison idéale pour aménager un potager dans votre jardin et réaliser vos premières plantations ! Avoir son propre potager comporte beaucoup d’avantages, avec en premier lieu l’assurance de la qualité des légumes cultivés puis consommés. Dans cet article, on vous explique tout pour vous aider à aménager votre propre potager !

Bien concevoir et réaliser l’aménagement du potager

La première chose à faire de bien prévoir l’aménagement général du potager. Si vous avez peu de place dans votre jardin et peu de temps à consacrer à vos légumes, vous installerez peut-être simplement un petit potager en bac de quelques mètres carrés à un emplacement idéal. Si vous avez beaucoup de place et de temps, et l’envie de vous occuper de votre potager, vous pouvez utiliser tout votre jardin (une parcelle carrée de dix mètres de côté suffit à nourrir une famille de quatre personnes). Quoi qu’il en soit, il existe plusieurs règles générales en matière d’aménagement :

  • Choisissez un ou plusieurs emplacements orientés sud ou sud-ouest pour un bon ensoleillement toute l’année, idéalement à l’abri du vent et un peu éloignés des grands arbres ;
  • Préparez le sol : amendements, compost et fertilisants enrichissent les sols de cailloux, de sables et de remblais ;
  • Installez votre potager non loin de la maison pour plus de praticité et près d’un point d’eau pour faciliter l’irrigation et l’arrosage ;
  • Prévoyez une grande allée d’au moins un mètre et demi de large pour circuler avec une brouette et espacez chaque culture de 30 centimètres pour faciliter les déplacements ;
  • Surélevez votre potager de quelques dizaines de centimètres pour faciliter le travail de jardinage et mieux contrôler la qualité du sol.

Il est fortement conseillé de bien réfléchir à tous les aménagements et à les mettre sur plan avant de passer à la réalisation.

Comment financer un potager ?

Lors de la conception de l’achat des cultures, la question du prix se pose forcément à un moment ou à un autre. Le prix d’un potager est très variable, il dépend de nombreux facteurs, dont les plus impactants sont la surface cultivée, les équipements à acquérir et les éventuelles formations (pas forcément nécessaires, mais qui peuvent s’avérer utiles si vous êtes vraiment néophyte). Pour ne pas vous sentir limiter dans votre projet, vous pouvez contracter un crédit travaux ou un crédit à la consommation auprès d’un partenaire de confiance comme Partners Finances, qui propose également de regrouper vos crédits pour alléger les mensualités.

La question du prix s’accompagne souvent de celle des autorisations légales et des démarches administratives. De ce côté-là, bonne nouvelle : aucune autorisation légale n’est nécessaire pour aménager un potager dans votre jardin. Seule exception, si vous avez des arbres fruitiers en complément : les végétaux de plus de deux mètres de haut doivent être éloignés de plus de deux mètres de la limite du terrain.

Cultiver les bonnes variétés de la bonne manière

Des légumes faciles à cultiver

Une fois l’aménagement général terminé, il faut choisir les espèces de légumes, et éventuellement d’aromates, que vous souhaitez cultiver. Vous avez peut-être déjà des idées bien précises en tête, mais sinon, voici une liste de légumes faciles à faire pousser, très adaptés pour les jardiniers débutants :

  • Parmi les légumes feuilles, la laitue, la mâche et les épinards demandent uniquement un arrosage abondant et régulier.
  • Parmi les légumes racines, la carotte et le radis sont très peu demandeurs.
  • Les légumes bulbes (ail, oignons, échalotes) poussent facilement.
  • Parmi les légumineuses, la pomme de terre et les petits pois sont les plus simples à cultiver.

Associations bénéfiques et associations à éviter

Après avoir sélectionné vos variétés de légumes, il va falloir penser à leurs emplacements, qui ne doivent pas être choisis au hasard. En effet, certains végétaux sont très complémentaires et il est avantageux de les faire pousser côte à côte : c’est le cas de la tomate et du chou, ou du poireau et de la carotte, par exemple, qui se protègent mutuellement des insectes. D’autres associations sont à éviter, parce que certains légumes concurrents émettent des toxines qui nuisent à leur développement réciproque ; d’autres se développent beaucoup en hauteur comme en largeur, feuilles comme racines, empêchant la pousse des plantes voisines si ces dernières restent de petite taille (elles n’ont alors plus d’ensoleillement et leurs racines ne captent plus l’eau et les nutriments présents dans la terre).

La rotation des cultures

Cultiver chaque année les mêmes variétés sur les mêmes parcelles de terre conduit inévitablement à un appauvrissement du sol en certains éléments indispensables à l’espèce en question, sans parler de l’augmentation des risques de propagation de maladies. Pour éviter ces situations, il est nécessaire de pratiquer la rotation des cultures. Prenons un exemple : pour une parcelle donnée, vous pouvez cultiver des haricots la première année, des oignons la deuxième, des pommes de terre la troisième et des concombres la quatrième, avant de recommencer le cycle l’année suivante.